”...A ma connaissance, personne n’a mieux qu’ Yvon Boëlle capturé la réalité des pèlerins de Compostelle et l’espace où ils se trouvaient. L’espace justement, décor et témoin privilégié de ce qui se joue à l’instant du déclic sur le chemin qui le traverse. Qu’importe dès lors où se situe ce camino, méséta castillane, Aubrac, Mancha, une forêt, le halage d’un canal, les rues d’une ville ou la ruelle du hameau, puisque tous se rejoignent pour nous dire ce que fut la solitude du passant à cette heure non datée où le photographe l’immortalisa…” Jean-Claude Bourlès, écrivain